Mon parcours atypique pour devenir vidéaste freelance
1. Mes premiers pas dans la vidéo
Je m’appelle Florian j’ai 34 ans. J’aime la vidéo depuis que j’ai 8-10 ans, mais vraiment passionné depuis l’adolescence. On a commencé par faire des petits “films” avec des copains quand on était petit, des histoires de zombis filmé avec la caméra du père de mon meilleur ami, ou des petites chorégraphies sur des musiques sympa (Star Wars ou encore Titanic…)
Puis le Père Noël m’a offert une caméra sportive, je pense que j’ai fait partie des premiers sur les pistes de ski à avoir une caméra fixée sur mon casque. J’ai commencé à faire des petits montages à l’époque, en souvenir. Je faisais aussi des vidéos pour des anniversaires, le mariage de mon père et de ma belle mère, pour des activités sportives (Tyrolienne à Super-Besse en Auvergne etc…)
Voilà pour mes premiers pas dans la vidéo, j’ai donc appris en faisant mais je comptais pas du tout en faire mon métier, ça ne m’a même jamais frôlé l’esprit.
2. Mon parcours scolaire et professionnel
Depuis petit je voulais être avocat. A partir de la 4ème je commençais à avoir un niveau moyen à l’école (globalement je ne travaillais pas, au grand désespoir de mes parents) et puis après avoir eu mon BAC ES je suis allé en fac de droit et j’ai assez vite compris que ce n’était pas fait pour moi. J’ai quand même réussi à avoir bac +2 pour pouvoir prétendre à faire une licence professionnelle métier de l’immobilier. Je me suis inscrit à la formation de Limoges. C’est à ce moment là que j’ai rencontré Claire, ma femme aujourd’hui. Dans ma tête c’était assez clair :je travaille dans l’immobilier pendant quelques années et puis, dès que j’ai assez d’argent et d’expérience j’ouvre une agence immobilière.
J’ai obtenu la licence et puis avec Claire on s’est installés à Clermont-Ferrand, car l’agence où j’ai eu mon stage m’a fait une proposition de poste.
Nous y sommes restés quelques mois, ça ne s’est pas très bien passé. Des désaccords entre la responsable de l’agence et moi entre ce qu’on s’était dit à l’oral et le contrat en lui même. Nous nous sommes pas entendus donc je suis parti.
J’ai donc cherché du travail à Clermont-Ferrand, mais aussi dans le Sud-Ouest, car la famille de ma femme habite là.
J’ai trouvé un poste à Montauban, en CDI, dans une belle agence immobilière et j’ai énormément appris. J’y suis resté 3 ans. Je me suis un peu lassé de la méfiance des gens sur moi. C’est un métier où les clients sont souvent sur leur garde, de peur de se faire “arnaquer”. Je fais ce métier parce que j’aime les gens, j’aime discuter et trouver des solutions lorsqu’il y a des difficultés etc… C’est un métier très enrichissant parce qu’on est en contact avec des personnes de tout horizon, avec des histoires très différentes… Je me suis lassé, j’ai eu aussi quelques situations avec des personnes dans une grande détresse, dont une qui me marquera à vie. J’ai eu une divergence avec mon responsable de l’époque sur ce dossier en particulier., ça a été le point de non retour pour moi, j’ai eu envie de faire autre chose.
Donc là on est en 2018, je fais toujours mes petites vidéos régulièrement, mais je n’ai toujours pas le déclic pour aller plus loin. Mon meilleur ami à acheter son premier drone courant 2017, j’ai adoré et j’ai vu le potentiel que ça avait pour faire des vidéos encore plus jolies. Je l’ai suivi (comme souvent) et j’ai commencé à utiliser mon drone pour mes vidéos à ce moment-là.
J’ai pas mal réfléchi à ce que je voulais faire, je voulais toujours faire un travail commercial parce que j’aime ça, mais en ayant un rapport différent avec les clients, qu’ils soient à mon contact dans le plaisir. J’ai travaillé un peu à décathlon au rayon “glisse” en attendant puis j’ai trouvé un poste dans une salle de sport à Toulouse, plutôt haut de gamme. J’accueillais les clients, je faisais en sorte que tout se passe bien pour eux pendant leur séance. Un drame est arrivé dans ma famille à ce moment-là donc j’étais un peu éteint. J’avais peu d’amplitude au niveau de mon travail mais globalement ça m’allait. Je devais avoir un peu plus de responsabilités avec le temps et puis la COVID est arrivé en 2020. Là, pas de travail pendant 4 mois, je me suis posé pas mal de questions. J’ai décidé d’arrêter à Toulouse, d’un commun accord avec le gérant de la salle parce que financièrement c’était aussi compliqué de son côté pour me garder.
3. La prise de décision pour devenir vidéaste
Et je me suis dit “t’adores la vidéo, tu passes des heures sur tes montages sans voir le temps passé, lance toi”. Et là franchement j’ai de la chance d’avoir une femme qui me suis dans tout ce que je fais. L’immobilier me manquait aussi et j’ai une ancienne collègue de l’agence de Montauban qui me demandait de venir travailler avec elle dans une autre agence. J’ai donc lancé 2 activités en parallèle en 2020 en auto-entrepreneur. J’ai passé le “permis” de télépilote de drone à l’été 2020, je me suis formé professionnellement dans la vidéo avec Youtube exclusivement. Je remercie quelqu’un qui ne verra probablement jamais cette vidéo : Stephane Couchoud (https://www.youtube.com/channel/UCukLvmEiidTNhA3O45nN3Cg). Pour moi c’est un des meilleurs vidéastes français, ils donnent tous ces trucs et astuces grâce à des tips tous les dimanches. J’encourage tout le monde à aller voir ce qu’il fait, c’est vraiment top et j’ai encore énormément à apprendre pour augmenter mon niveau en prise de vue et montage. J’ai aussi un copain dans la vidéo qui me fait un vrai debrief sur chacune des vidéos que je fais, positif et négatif. Pour moi c’est le meilleur moyen de progresser. C’est un métier de passionnés, ça s’apprend sur le terrain. En essayant des choses, en faisant des erreurs parfois. J’ai jamais eu envie de faire une formation “scolaire” car je trouve que ça formate, même si tu apprends la “technique”, je ne suis pas forcément convaincu de l’intérêt. C’est pareil pour la photo, il y a énormément de personnes qui sont très bons sans pour autant avoir fait une école de photo. C’est des métiers artistiques où la meilleure école c’est de prendre son appareil et de sortir dehors.
4. Ma petite expérience de vidéaste freelance
J’ai eu mes premiers clients surtout parce que j’avais des prix assez bas. J’avais mon métier d’agent immobilier à côté donc je pouvais me le permettre. C’était cohérent avec mon expérience dans le métier aussi. Ça m’a permis d’avoir mes premiers clients, des clients réguliers aussi. J’ai acheté du matériel de plus en plus professionnel, augmenté mes prix parce que mon matériel a évolué, mon savoir faire et mon expérience aussi. Pour ceux qui commencent, à mon avis c’est comme ça qu’il faut faire. Une activité à côté qui sécurise financièrement, en CDI ou pas, et petit à petit, si ça prend, tu peux décidé d’arrêter l’activité à côté pour te consacrer à 100% à la vidéo. Si tu veux en vivre, après tu peux très bien continuer comme ça si cela te convient.
Depuis mi-2021 je pourrai vivre uniquement de la vidéo mais j’ai toujours mon activité d’agent immobilier ouverte. J’y consacre peut-être 5 ou 10% de mon temps, parce que clairement je n’ai plus le temps. Je travaille uniquement avec mes anciens clients ou leur entourage, sur recommandation. Ça me permet aussi d’avoir une parole franche et complètement libre parce que je n’en ai pas besoin pour vivre.
C’est mon équilibre, peut-être que ça changera 🙂
5. Remerciements
J’en profite pour remercier toutes les personnes qui m’ont fait confiance depuis le début. Mes premiers clients, qui sont devenus des amis pour certains, ils se reconnaîtront.
Ma famille, ma femme surtout. C’est le plus important pour se lancer, avoir la confiance de son entourage qui ne te met pas le doute et qui te pousse à avancer.
C’est un véritable plaisir c’est de se lever tous les matins et de vivre de sa passion. Je le souhaite à tout le monde. Tu travailles tout le temps en ayant le sentiment de ne jamais travailler.
N’hésitez pas à liker, commenter, partager mes vidéos si elles vous plaisent. On ne s’en rend pas compte mais c’est très important pour la visibilité et c’est le meilleur des soutiens. Certains le font déjà, merci beaucoup !
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